«Cet artiste-alchimiste inclassable de la pellicule, auteur des visions les plus fantastiques du cinéma français.» Vincent Ostria, Cahiers du cinéma. «La musique de Michèle Bokanowski échappe à toute rhétorique habituelle à la musique du film, et représente une des plus étonnantes aventures pour conjuguer le son et limage.» Michel Chion. «Dans ce Brueghel ou Bosch en redingote fin XIXe, des personnages à la Boltanski, infiniment attelés à des tâches apparemment anodines ou simplement absurdes, à la fois mobiles (par saccades grinçantes) et figés dans une sorte déternité infernale, se rencontrent dans les parties diverses dun lieu insituable, autour, semble-t-il, dun immense escalier expressioniste qui conduit, tout de même, à la lumineuse irradiation finale. Ce film, programmé sans interruption dans une salle de Tokyo pendant près de dix ans (comme Le Sang dun poète de Cocteau à New York pendant les années 50), a donné dans le monde entier une de leurs oeuvres-culte, comme on dit, aux amateurs de cinéma-foudre, cest-à-dire dun cinéma qui envoûte et bouleverse au plus profond.» Dominique Noguez sur L'Ange. |